jeudi 19 mars 2009

Prague a.k.a capitale de la biere

J'ai fait une brève incursion dans l`Europe dite de l`Est afin de visiter Prague, la capitale de la République Tchèque. Je mentionnais dans mon dernier billet à quel point j'avais été impressionnée par Vienne et ses immenses monuments historiques. Eh bien, désolée Vienne, mais Prague te bat à plate couture! Les bâtiments se succèdent mais ne se ressemblent pas, et c'est ce qui fait en partie le charme de la ville. De l'architecture gothique à celle de la Renaissance, en passant par le rondo-cubisme et l`art déco, Prague regorge de trésors pour les yeux, et une simple ballade dans les rues équivaut à la visite de plusieurs musées.
J'ai fait un tour guidé de la ville (100 kroners, environ 4 Euros, on est heureux!) en compagnie de ce guide hyper intéressant qui, en plus de nous montrer les classiques de Prague, nous a raconté plein de petites anecdotes et montré d'autres coins que nous n'aurions pas vus autrement. J'ai donc pu en apprendre davantage sur les années du communisme, sur l'ancien empire Austro-Hongrois et sur l'occupation nazie en République Tchèque. La ville m a ainsi paru mille fois plus intéressante!
Mon auberge (le Czech Inn, pour les intéressés) est également l'auberge la plus luxueuse que j'ai vu, avec une décoration moderne et les services que l'on retrouve habituellement dans les hôtels. Mes 3 co-chambreurs américains se sont révélés d' excellents compagnons pour goûter la bière locale et savourer un plat de goulash, un des mets traditionnels tchèques.
Je suis toujours surprise, même après 3 semaines de voyage, de rencontrer des gens et de pouvoir tisser des liens partout où je vais. Prague se rapproche davantage du mode de vie nord-américain et je réalise que, peu importe où j'irai, je demeurerai toujours Canadienne, ou Québécoise, peu importe, mais je viens de l'Amérique, ça c est certain! Apres 6 mois passés en France, je suis heureuse de retrouver des grandes artères commerciales grouillant de gens, mon grand café pas bon mais qui dure longtemps, et de marcher un peu dans le froid. Ca ramène aux sources!

mardi 17 mars 2009

Vienne

Vienne se classe decidement dans le top 3 des villes européennes que j'ai le plus aimées! Les imposants bâtiments empreints d'histoire qui longent les rues en pierre se mélangent aux néons des nombreux panneaux publicitaires. Bien que la ville soit très moderne, il est facile d'imaginer la vie telle qu'elle était à l'époque des grands compositeurs (Beethoven, Mozart et Schubert, pour n'en nommer que quelques- uns) ou à celle plus fertile des grands penseurs. Le simple fait de s'attabler au Café Central et de savoir que Freud et ses amis s'y réunissaient jadis suffit à vous faire sentir privilégié!
Je suis allée au Staatsoper, l.immense théâtre de la ville (j'ai payé 3 euros pour une place debout au balcon, et je suis partie à l'entracte, mais quand même, ça compte!) pour assister à Eugen Onegin, un opera de Tchaikovsky. Le théâtre à lui seul valait le détour, avec ses immenses sales decorées de lustres et la fine bourgeoisie viennoise dans ses plus beaux atours! J aurais particulierement aimé posseder un manteau en vison ce soir-là...

Je pars pour Prague ce soir mais j'ai l'impression que j'aurais pu rester quelques jours de plus à Vienne, il y a tellement à decouvrir!

samedi 14 mars 2009

Venise

Venise, ville au romantisme absolu, avec ses gondoliers et ses milliers de canaux traversés par des petits ponts. Ville cependant aux coûts exorbitants, qui nous font y penser deux fois avant de payer pour quelque chose! Je me suis promenée en Vaporetto, les bateaux autobus, vraiment special!
J'ai visité l'île de Murano, où ils fabriquent des objets d'art en verre soufflé, l'île de Lido, sorte de station balnéaire qui sépare Venise de la mer Adriatique, et j'ai effectué ma première tournée des bars depuis le début de mon voyage! En compagnie d' Aaron, un sympathique Néo-Zélandais, nous nous sommes baladés de pub en pub jusqu'à nous perdre dans les rues labyrinthiques de la ville. Nous avons finalement mis 1h30 à retrouver notre chemin, mais ces detours nous ont valu de bons fous rires et de nombreuses rencontres!
Le lendemain fut plutot difficile, et je suis allée m'échouer sur une plage plutôt douteuse jusqu'en fin d'après-midi, pour finir avec ma dernière pizza (je l'espère!) du voyage. Je crois avoir consommé ma part de pâtes et de pizzas pour le reste de l'année!

lundi 9 mars 2009

Florence

Petite ville aux grands attraits, Florence recèle d'histoire et de trésors de toutes sortes. Que ce soit l'imposant Duomo et les Portes du Paradis du Battistero avoisinant, la Galleria dei Uffizi qui conserve la très célèbre et bouleversante Naissance de Vénus de Botticelli ou le coucher de soleil vu de la Piazzale Michelangelo, Florence mérite toute la renommée et les éloges qu'on peut lui attribuer.
Après 2 jours passés à plus ou moins errer dans la ville, j'avais envie de découvrir les environs et l'arrière pays de cette région si souvent vantée. En compagnie d'une nouvelle copine Allemande, nous avons pris l'autobus pour Greve In Chianti, petit village de Toscane où, vous l'aurez deviné, on fabrique le vin Chianti. Malheureusement pour nous, toutes les Enoteche (endroits où l'on déguste le vin) étaient fermées en ce lundi. Nous avons donc opté pour une marche sur cette route panoramique bordée d'oliviers et de cerisiers. Magique. Nous nous sommes rendues jusqu'a Montefiorelle, mini-village (c'est tout dire!) fortifié offrant l'une des plus belles vues sur les champs et les montagnes environnantes.

Je suis chaque fois impressionnée par la vitesse à laquelle les liens entre voyageurs peuvent se créer. On déjeune ensemble à l'auberge (d'où tu viens, où as-tu été, où iras-tu ensuite?), on discute de nos projets pour la journée, et si ca concorde, hop! on passe la journée ou les quelques jours à venir en bonne compagnie. Ce que j'aime chez les gens que j'ai rencontrés, c'est qu'ils partagent tous ce meme désir de découvrir et d'explorer, et mieux encore, la volonté de le faire! Le tout résulte en une tonne de rencontres internationales plus qu'intéressantes et permet de constater que, qui que nous soyons et peu importe d'où nous venons, nous demeurons tous des humains qui ont envie de partager une nouvelle expérience et de s'entraider devant l'inconnu. Que c'est beau! ;)

vendredi 6 mars 2009

Pise

Après l'aventure mouvementée de Rome, je suis arrivée à Pise, petite ville étudiante de la Toscane. Bien que la fameuse Tour penchée soit le lieu de rassemblement de beaucoup trop de touristes (les Asiatiques, notamment, qui prennent tous, sans exception, la pose "Je fais semblant de tenir la tour pour ne pas qu'elle tombe")le reste de la ville possède un charme particulièrement agréable. De nombreux gens à vélo, des étudiants qui prennent un bain de soleil sur les murets bordant la riviére, des petites rues emplies de coquets restos et de boutiques originales, la ville est vivante sans être trop touristique.
Aventure du jour: essayer d'expliquer en italien à une pharmacienne ce que c'est que de l'antiflogestine. Verdict: mission réussie! Cette aventure m'ayant donné confiance, je me suis permis de parler davantage italien, notamment avec cette très sympathique vendeuse d'une boutique de vêtements géniaux mais malheureusement trop chers pour mon budget.
Les produits locaux sont délicieux, et mes pâtes au pesto de ce midi n'égalent en rien ce que l'on peut goûter chez nous. Décidément, je peux dire que j'ai eu un penchant pour Pise ;)

lundi 2 mars 2009

Rome, la grandiose

Premier jour de voyage, premier jour à Rome, inutile de dire que j'avais plus qu'hâte de voir ce que cette ville bourrée d'histoire avait à me proposer!
J'ai commencé ma visite par l'endroit le plus touristique de la ville: le Colisée. À la sortie du métro, la vue de cette immense structure est impressionnante. Puisque j'en savais très peu sur l'histoire romaine et que je souhaitais apprécier cet endroit à sa juste valeur, j'ai opté pour un tour guidé du Colisée et de la montagne Palatino, vaste colline sur laquelle la vie à Rome a commencé. Il est difficile de croire que j'ai foulé le même sol que des empereurs ayant vécu près de 8 siècles avant JC. J'ai vu les vestiges du palais de l'empereur Auguste, du Circo Massimo, cette arène où avaient lieu les courses de char, ainsi que les ruines de l'ancien forum, où l'ensemble de la vie sociale romaine se déroulait.
S'en sont suivi la visite du Panthéon, dont les architectes ignorent encore comment le dome sans poutres ni colonnes a pu etre construit il y a 2000 ans, et celle de l'imposante et tout aussi magnifique fontaine de Trevi (je l'avoue, j'ai moi aussi jeté une pièce et fait un voeu ;)). A chaque intersection, un nouveau monument se dressait devant mes yeux: petites piazze typiquement italiennes, maisons colorées, monuments religieux...
J'ai terminé ma journée par une balade au coucher de soleil sur les bords de la Tevere, canal traversant la cité, qui m'a menée jusqu'à la basilique St. Pietro.

Je remarque par contre, et à mon grand désarroi, que mon niveau 2 d'italien fièrement acquis à l'Université de Provence n'est que trés basique. Dès que j'ouvre la bouche, les gens se mettent à me parler anglais, voulant gentiment me faciliter la tâche. Mes cours d'italien me reviennent souvent en tête, comme celui de l'italiano al bar (l'italien au café), qui m'a permis de commander une arancia spremuta (jus d'oranges pressées)pour mon petit déjeuner. On pouvait lire la fierté sur mon visage :)

dimanche 1 mars 2009

Jour 1 départ : check!

J'ecris ce premier post d'une longue serie en direct de Rome, la ville eternelle!
Je realise a l'insant meme que chaque nouveau pays presentera un clavier d'ordinateur différent, il est donc possible qu'en des moments ou le temps est restreint (genre, maintenant), je laisse tomber les accents et la ponctuation.
Apres un depart reporté (pour cause de grève, j'étais en France!), mon arrivée à Rome s'est faite en train plutot que par bateau. Treize longues heures en compagnie de gens plutot bizarres, dont un monsieur louche qui se caresse allègrement le zizi dans la noirceur des tunnels. Invitant.
Donc apres 3 changements, de la bouffe de gare pas bonne et un sac beaucoup trop pesant, j'arrive à Rome. Malheureusement, il est tard et je dois rejoindre mon auberge le plus tot possible, le véritable tourisme commencera demain! En sortant du métro, je ne repère aucune indication qui pourrait me guider vers mon auberge. Je me jette donc sur le premier groupe de 20 asiatiques passant par là qui me donnent gentiment l'une de leur 20 cartes de la ville.
Je me retrouve donc dans une grande maison très colorée, avec du personnel d'accueil plus que sympathique et des compagnons de chambre qui m'invitent pour une balade à la recherche d'un Kebab.
A bientot!

vendredi 13 février 2009

Dernières semaines

Plus que 15 jours me séparent du début de mon voyage. Plus que 15 jours également avant la fin de l'aventure aixoise. Je réalise tranquillement l'ampleur de cette rupture. Une partie de ma vie se sera déroulée ici; 6 petits mois emplis de joies, de peines, de fous rires et de nouvelles expériences. J'ai eu la chance de rencontrer des gens que je n'aurais rencontrés nulle part ailleurs. Ensemble, ils m'ont ouvert les yeux sur une façon de vivre différente, sur des valeurs nouvelles, dans un pays qui n'est pas le mien. J'ai échangé avec des personnes extraordinaires, chacun m'offrant une opinion intéressante, me racontant des histoires parfois incroyables, se faisant un plaisir de partager avec moi des parcelles de son univers.

Bien sûr, j'ai plus d'une fois ressenti le mal du pays, souhaitant me réveiller dans mon grand lit confortable, revoir les grands espaces canadiens, prendre un bain chaud, manger de la «bouffe de maman». Ces instants étaient toutefois d'une brève durée, car la perspective d'une nouvelle découverte parvenait toujours à me tirer de ma torpeur. J'ai appris ici, mes amis, comme j'ai appris! Il me serait impossible de résumer tout ce savoir en mots, mais je le ressens, je le vis, et je l'emporterai avec moi partout où j'irai.

Je dois maintenant entamer les préparatifs de mon mois en tant que globetrotteuse. Auberges, horaires de trains, billets d'avion, que faire?, que voir?, quoi ne pas manquer?, quoi ne pas oublier?, ces questions me hanteront jusqu'au jour de mon départ, j'en suis certiane. Entre le travail et les derniers instants avec les amis, j'essaie de me reposer tout en vivant à fond ces derniers jour. Pas facile.

Une phrase d'une chanson me revient toujours en tête lorsque je me prépare à un changement important: «Every new beggining comes from some other beggining's end». Ce n'est que trop vrai.

samedi 31 janvier 2009

Séjour en montagne


Après notre folle semaine à Barcelone, mon frère et moi avons fait un petit détour par Aix-en-Provence, question de lui faire découvrir un peu ma ville d'accueil. Nous devions y rester 2 jours et partir ensuite pour Guillestre, dans les Alpes. Le matin de notre départ, que n'aperçois-je pas en regardant par ma fenêtre? De la neige!!!! En Provence, la dernière chute de neige d'une telle importance (30 cm) remontait à 1987. En ville, c'était l'apocalypse, rien de moins!
Évidemment, impossible de prendre le train pour les Alpes, la circulation est complètement bloquée. Presque aucun commerce d'ouvert non plus; quand il neige, les gens ne vont pas travailler! Des gens qui skient dans les rues, des bonshommes de neige au milieu des ronds points, des Asiatiques qui prennent des millions de photos, les flocons rendent les Aixois complètement déboussolés! Nous prenons donc notre mal en patience et nous joignons aux heureux enneigés qui parcourent les rues. Le lendemain, même combat. Pas de train, la ville est toujours paralysée, et la tempête fait la une de tous les journaux. Citons La Provence, qui a quand même consacré un cahier spécial à la tempête: « L'édition d'aujourd'hui a été réalisée dans des conditions extrêmes. Certains journalistes ont parcouru des kilomètres dans la neige pour nous livrer les nouvelles, privés d'électricité, au péril de leur vie.» Très drôle pour les Canadiens que nous sommes.
Nous sommes finalement arrivés dans les Alpes avec deux jours de retard, mais l'attente aura valu le coup! Montagnes immenses, paysages grandioses, pentes de ski n'ayant rien à voir avec ce que nous connaissions, c'était le paradis des snowboarders! L'auberge de jeunesse, située en bordure du petit village de montagne, nous a surpris par la qualité de ses accomodations et l'accueil chaleureux des propriétaires. Nous nous sommes évidemment payés une journée de ski à la station Risoul, à quelques kilomètres du village. Le personnel de la boutique de location, voyant que nous étions Canadiens (mon look de pro-rider en a floué plus d'un;)), nous offre le meilleur équipement: bottes neuves jamais utilisées, board de qualité et réglages sur mesure. Équipée de cette façon, je me sentais prête à affronter tous les périls de la montagne! Mon sentiment d'invincibilité m'a hélas quittée au beau milieu d'une piste de poudreuse, lorsque j'ai vu défiler ma vie entre deux culbutes et un «anneigissage» sur la tête. J'ai donc renoncé à risquer ma vie une deuxième fois et ai passé le jour suivant à «faire du chalet» pendant que mon frère s'éclatait dans les sous-bois.
Mais détrompez-vous, cela ne m'empêchera pas de répéter à qui veut bien l'entendre que j'ai skié dans les Alpes ;)

dimanche 11 janvier 2009

Barcelona!

Palmiers, Méditerrannée, fiesta, clubs endiablés, Barcelone a tout pour plaire aux fêtards! C'est ce que mon frère et moi avons découvert à notre grande joie lors de cette semaine passée dans la capitale de la Catalogne. Car à Barcelone, on parle Catalan! Mon mince vocabulaire d'espagnol (qui se résumait à por favor, gracias, uno-dos-tres Maria (merci Ricky Martin) et Que hora ès?) ne m'a malheureusement pas servi durant mon séjour. Bien que les habitants comprennent l'espagnol et que plusieurs le parlent couramment, l'affichage se fait majoritairement en catalan et les commerçants vous répondent le plus souvent dans cette langue qui est un étrange mélange entre le français et l'espagnol. Bref, le touristan (langage des touristes), qui se résume à des signes grossiers avec les bras et les mains et à un wanabee accent beaucoup trop prononcé, a été notre langue pour la semaine.
Mis à part ces problèmes de communication, qui ajoutaient quand même agréablement au dépaysement, nous avons pu découvrir à loisir cette ville magnifique à l'architecture colorée. Les traces de Gaudi, célèbre architecte catalan, s'aperçoivent partout à travers la ville. Que ce soit avec la fabuleuse Sagrada Familià, le décor enchanteur du Parc Guëll, les formes harmonieuses du Palau Guëll ou les lampadaires et façades nichées aux quatre coins de la ville, l'artiste semble avoir modelé la ville au gré de ses inspirations. Nous nous sommes baladés sur Las Ramblas, immense artère piétonnière où se côtoient amuseurs publics, vendeurs d'oiseaux (!) et kiosques d'artisans. En dévalant les petites rues avoisinantes, nous avons croisé boutiques vintages, galeries d'art et friperies. Nous nous sommes ensuite arrêtés à l'impressionnant marché de La Broqueria pour nous concocter un pique-nique que nous avons savouré au sommet du Montjuïc, immense colline transformée en parc et offrant une vue magnifique sur la ville.
Notre après-midi au Parc Guëll restera longtemps gravé dans ma mémoire. Le parc est traversé de sentiers menant aux maisons de Gaudi, qui ressemblent étrangement à des maisons en pain d'épices; on dirait qu'elles sont en bonbons! Nous nous sommes arrêtés quelques instants pour écouter un concert de guitare espagnole en plein air, puis nous avons continué notre route jusqu'au Parc de la Ciutadella, où encore une fois un décor magnifique s'offrait à nos yeux.
Le 31 décembre, nous avons fait la fiesta comme il se doit! Accompagnés de nos compagnons de chambre argentins, nous nous sommes rendus à la Plaza Catalunyà pour célébrer les douze coups de minuit avec une foule de milliers de personnes (la tradition espagnole veut qu'on mange un raisin à chacun des douze coups de minuits) pour ensuite nous diriger vers le Port Olympic. Au bord de la mer nous attendaient une série de clubs (gratuits!) en plein air, où nous avons dansé jusqu'au petites heures du matin, pour finir couchés sur la plage au son des vagues. Le lendemain fut dur pour la moitié de l'équipe Todd (le sexe fort, qu'ils disent!), qui a passé la journée au lit à se battre avec son estomac.
Les jours qui ont suivi ont été consacrés à la visite de Montserrat, montagne faisant la fierté des Catalans, et à relaxer sur la plage en regardant de courageux surfeurs fendre les vagues. Notre voyage en terre espagnole s'est terminé par une journée à Girona, petite ville à une heure et demie de Barcelone, où nous avons pu contempler le reflet des maisons multicolores sur la rivière traversant la ville. Complètement épuisés et n'ayant nulle part où aller (notre autobus ne partait qu'à 23h45), nous avons courronné le tout avec une séance de cinéma en espagnol. Nous avons vu le film The Yes Man, avec Jim Carey… les images étaient belles! :P